dimanche 30 août 2015

Wake me up when September starts.

Déjà septembre. Plus de nouvelle donnée de ma part depuis mars (bravo le veau), mais qu’est-ce qui a bien pu se passer jusque-là ?
Je vais tenter d'y répondre dans un bref condensé des différentes actualités, afin de ne pas m'éparpiller. Mais promis, je n'ai pas chômé.


Ne fais pas cette tête, qui dit septembre, dit bientôt octobre. Et qui dit octobre, dit Halloween.

C’est donc parti pour un top dix des nouveautés (pas si) inutiles. Magnéto Serge.
Attention, ne venez pas faire la tronche. Je pourrais être un de ces empaffés qui vous pond un top dix sur dix pages différentes, histoire d’empocher un max sur les publicités. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, je suis tombé sur un article sous formes de top sur… cinq-six pages. Je ne me souviens plus du site en question, mais appelons-le simplement hilariousnewsfeedsmartbuzzdotcom. Voilà, et maintenant que je tiens mon point 1, on embraye sur le 2.

2)  À mille lieux des standards actuels du genre, It Follows est un vrai bon film d’horreur. Évidemment, il nous fallait bien un mister inconnu au Bataclan pour nous pondre ce long métrage en dehors de l’ère du temps. David Robert Mitchell donc, tu as l’air d’être un bon. Ne me déçois pas pour la suite.

3) J’ai étonnamment terminé L.R.S., mon second roman de l’année en juillet dernier. Je ne vais pas m’en plaindre, mais il y a tout de même un petit bémol : la bête est en vérité une Partie I, dont ses sœurs II et III sont encore à écrire. Bref, ce n’est donc pas pour demain que le nom de code va être levé pour ce récit trashouillet en milieu urbain, étant donné que je n’ai plus d’éditeurs. Et qu’il est tout à fait compréhensible qu’une maison d’éditions soit frileuse à l’idée de publier une série non terminée, lorsque l’on ne possède pas de contrat chez elle. Ce n’est donc que partie remise.

4) J’ai terminé un troisième roman. J’en suis moi-même étonné. Idaho 46 (fichtre encore un autre nom de code) a été rédigé entre juillet et août, et pèse près de 37,000 mots. C’est assez léger, mais il n’en fallait pas plus pour raconter ce que j’avais à raconter. Il s’agit ni plus ni moins que d’une joyeuse aventure gooniesque (adjectif de Goonies, vous l’entendrez bien) dans la campagne américaine d’après-guerre.

5) Brooklyn Nine-Nine est une série ‘achement ‘uper ‘uper à suivre. Ayant terminé The Office et Parks & Recreation, et n’ayant plus rien à me mettre sous la dent, il me fallait bien un successeur de qualité supérieur. Merci au chat qui me l’a présentée.

6) Inutile de compter, j’ai largement dépassé les 12,500 mots par mois que je m’étais fixé dans mes bonnes résolutions de janvier. J’ai connu des jours où je pouvais écrire 4,000 mots. Je n’aurai jamais pensé cela possible l’année dernière. C’est une petite victoire en soi, pour moi qui écrivait si peu, mais rien n’est encore fait. Il faut maintenant que je trouve preneur et que je parvienne à accrocher les comités de lecture.

8) Il n’y a pas de sept.

9) Je ne sais pas encore trop quoi écrire pour la suite. C’est la première fois que cela m’arrive depuis bien longtemps. En fait, c’est peut-être la première fois. Non pas que je n’ai pas d’idées, juste qu’il n’y en a actuellement pas une qui me plaise plus que les autres. J’ai toujours commencé des récits sur des coups de tête, à tel point que je n’arrive pas réellement à mettre le doigt sur l’élément déclencheur de telle nouvelle, ou de tel roman. Bref, tout cela pour dire que j’ai énormément travaillé ces derniers mois (depuis novembre 2014, en fait) sans réel relâchement et que je pense m’offrir une petite période de battement. Au moins jusqu’à obtenir réponses pour mes envois.

10) Ni de un, mais ça à moins que tu n’aies pas sorti ta loupe, tu l’avais vu. J’espère.

En résumé :
L.R.S. (nom de code) est terminé, mais seulement la partie I. Il me reste deux autres parties à écrire.
Idaho 46 (nom de code) est terminé, mais il me reste la correction.
South End Station est terminé et bientôt totalement corrigé. Envoi sous peu.
Pas de nouveau projet pour le moment. J’attends de voir venir.


Nota Bene : les fidèles lecteurs remarqueront que je modifie l’apparence de mon blog presqu’aussi souvent que je poste dessus.

samedi 14 mars 2015

Bilan de Février 2015.

Nous voilà à la mi-mars.
J'ai pris du retard pour sortir ce billet, mais le compte est bon : 12,506 mots, et ce en vingt-huit jours. Le rythme a donc été tenu. Mais la faute à quoi, ce retard ?
À la fin de l'année, j'aurai un bon gros tas.
À la paperasse, comme vous le voyez. 
J'écris le plus souvent à la main dans le train (deux fois quarante minutes tous les jours, cela me laisse du temps pour la réflexion) et force est de constater que la pile est rapidement devenue hors de contrôle.
Sans déconner, mec, le tas n'est pas soudainement apparu une fois que tu as eu le dos tourné. T'aurais dû t'y prendre au fur et à mesure. »)
Oui bon, voilà, je ferais attention la prochaine fois.

Que retenir de février ?

South End Station est terminé.
(« Yeah ! »)
Non, rangez les cotillons, ce n'était que le premier jet. On m'a déjà félicité pour être parvenu à y mettre le mot fin, mais j'ai du mal à en tirer une quelconque fierté, ou tout du moins un semblant de délivrance. Comme si je savais tout au fond de moi que le psychopathe à la tronçonneuse n'était pas réellement mort dans sa chute et m'attendait pour une scène post-générique dans laquelle on apercevrait sa main se frayer un chemin à travers les décombres. (Que cette phrase est longue, j'espère que vous n'aurez pas de mal à la lire oralement.)
Je vais devoir retravailler la Station. M'atteler à un second jet, l'envoyer à quelques lecteurs, analyser les retours, arriver à une version finale qui sera envoyée aux éditeurs.
La route est encore longue et je reste sur mes gardes. On se saoulera plus tard.

Sinon, j'avais aussi promis un extrait de ce roman, et le voilà donc :

Il jeta un regard désintéressé à la station alors que le métro se remettait en marche. Sans trop savoir ce que son œil cherchait (s’il cherchait quelque chose), l’organe s’arrêta néanmoins sur un tag que le cerveau eu tôt fait de déchiffrer. MARCHE OU CRÈVE FILS DE PUTE, qu’il disait. Kliffmann en était plein, tous d’époques pas si éloignées. Chaque nouvelle génération souhaitait sans doute apposer sa propre marque, comme une façon de se réapproprier l’édifice. Ce qui signifiait aussi parfois devoir réécrire sur ce qui avait déjà été posé lorsque l’espace pour s’exprimer décemment venait à manquer. Fran n’était auparavant jamais tombé sur le MARCHE OU CRÈVE qui occupait pourtant une place de choix, à hauteur de visage. Il aurait pu mettre sa main à couper que deux semaines plus tôt, c’était encore un LINDA-BABE SUCE COMME PERSONNE ou bien un GROINK GROINK LES PORCS T’OBSERVENT MEC qui traînait là.
Il se détacha de la vitre contre laquelle son front était appuyé et regarda autour de lui. Il n’avait pas été rejoint, il était seul dans le wagon.

Voilà, voilà.

J'ai eu du mal à trouver un extrait dont j'étais réellement satisfait et même pour celui-ci, je ne sais pas si je l'aime d'un amour sincère ou si je me force à le faire.Les parents se forcent-ils à trouver beau leur nouveau-né ou cela leur vient-il naturellement ? Je ne sais pas. J'ai en tout cas besoin de prendre du recul.

Passons à Elric, maintenant.
J'étais censé le terminer, ce n'est pas fait. À la place, j'ai travaillé sur deux autres nouvelles, mais surtout sur... un nouveau roman. Eh oui, South End Station terminé, je n'ai pas mis longtemps à me demander sur ce que j'allais travailler. 
(« Tes cours nom de Dieu, ce sont tes cours que tu dois bosser. »)
Bref, je vais pour le moment appeler ce nouveau projet L.R.S. sans pour autant vous en dire plus, parce que ce message est déjà assez long comme cela. Seul commentaire admis toutefois : cela sera encore de l'horreur.
(« N'essaie pas de noyer le poisson, et Elric ?»)
Et Elric, j'y travaille. Pour de vrai. J'y travaille et hop, je l'envoie à un éditeur. Un seul. Une maison d'édition à peine sortie de l'œuf, mais que j'aimerais intégrer.

Si ça ne marche pas, tant pis, il restera dans mes cartons pour ce jour où j'éditerai un recueil. 

Ah, et un extrait de cette fameuse nouvelle :


L’esclave pressa le pas. Tandis que s’éclairait le sol, d’immondes créatures ascèles fuyaient la mise en lumière, détalant en rampant comme les souillures obscènes dépourvues de sentience qu’elles étaient. Celles-ci étaient nées dans l’obscurité épaisse des Enfers et devaient se nourrir des âmes arpentant ces couloirs, sœurs des choses qui s’étaient tantôt jetées sur le morceau de mollet mort du soldat. Toujours nu, il avait néanmoins gardé le brand comme compagnon, et il aurait fallu être dément pour réaliser le contraire en ces lieux. 

En résumé pour ce mois-ci ?

South End Station est terminé et au repos jusqu'à que je commence sa réécriture.
L.R.S., nouveau roman horrifique vient de me tomber dans les pattes.
Elric le Sinistre, nouvelle fantasie sur le point d'être bouclée.
Jour Dernier, une courte nouvelle sentimentale rédigée dans le mois sous forme de drame (et qui contient un personnage de la Station) que je destine à la revue Enchantement.

dimanche 1 février 2015

Bilan de Janvier 2015.

Deux semaines après avoir parlé bonnes résolutions littéraires, je reviens sur ce premier mois de l'année 2015 dans ce Bilan de Janvier.

Dès lors, que dire ?

Eh bien, j'ai tenu le rythme que me j'étais imposé : à savoir écrire au moins 12,500 mots. J'ai même fait un petit plus puisque que - ô, que vois-je ? - mon compteur indique 13,506 mots.
Soit un excès de 1,006 mots.
Soit seulement 11,494 mots à taper le mois prochain.
Brièvement, 90% est parti dans mon roman horrifique (South End Station) tandis que les 10% restants ont permis de grossir Elric le Sinistre, une nouvelle fantasie. Et selon mes fins calculs, je devrais vous annoncer dans le Bilan de Février que ces deux-là ont été terminés.
Oh quel suspense, dames et sieurs, quel suspense.

Mais encore ?

Chimeterre T1 : L'Aurochs Rouge, de Tibéon
J'ai interviewé Tibéon pour le premier roman de sa saga Chimeterre et dans le cadre de La Plume Rêveuse où un extrait de son tome un avait été retenu.
Cette interview est bien évidemment disponible sur le site d'Hénose, juste ici.
Le squelette de la couverture change encore, mais c'est pour le mieux, non ?
Autre parution ici avec la sortie hier de Corbeau #4. Je suis assez content de voir cette revue continuer, ce n'est pas si courant que cela dans le milieu que l'honneur soit mis à l'horreur. 
Ou je suis aveugle et si vous en connaissez d'autre, je suis preneur.
En tout cas, il y a encore une fois une belle brochette d'auteurs au sommaire dont Necromongers, Julien Noël, M'Isey, Sylvain Lamur et Julien Brethiot.
Et toujours, c'est gratuit.

Et le futur ?

Je devrais commencer à distiller des extraits de South End Station et d'Elric à partir du mois prochain, sans doute dans le Billet de Février.
J'ai aussi repéré quelques appels à textes pour ce mois de février. Je ne pense pas prendre par à tous, mais cela fait de toute manière partie de mes objectifs que d'être retenu pour une anthologie.
Et comme je n'ai absolument aucune publication de prévue pour 2015, raison de plus pour me bouger.

dimanche 18 janvier 2015

Tu n'es pas écrivain si tu n'écris pas.

Joyeuse année et tutti quanti.
Mais enfin, nous sommes le dix-huit tout de même, ce n'est pas sérieux ! »)
Soit.
Ce blog n'a pas été des plus actifs durant l'année écoulée, simplement parce que l'année écoulée n'a pas été des plus actives pour moi, littérairement parlant.


Joli, pas vrai ?
Oui, Absinthe, Corbeau et Enchantement sont bel et bien de retour et ce sous le label Hénose, nouvellement créé pour l'occasion. Du ad hoc, en somme. Ce mois-ci verra d'ailleurs arriver le quatrième numéro de Corbeau, il ne faudra plus être patient très longtemps encore. Puis, le mois prochain cela sera au tour d'Enchantement, et enfin d'Absinthe. Et ainsi de suite.


Attention, un incontournable pour les jeunes publiés.
Aussi, La Plume Rêveuse de Rachel Berthelot à rejoint la famille des revues Hénose.
Celle-là est un peu différente puisqu'elle publie des extraits de romans et recueils nouvellement parus et à paraître. En somme, cela permet à de jeunes maisons d'édition de faire découvrir leur catalogue, à de jeunes auteurs d'être mis en lumière (oui oui, puisque nous réalisons aussi des interviews) et enfin à nos lecteurs de découvrir les sorties intéressantes du moment pour pas un centime, vu que la revue est gratuite. Et en plus de ça, disponible en mobi, epub et pdf. Qu'est-ce que le peuple pourrait demander de plus ?
La Plume Rêveuse #3, publiée en décembre 2014 et première parution signée Hénose
Vous pouvez découvrir ce troisième numéro sur Feedbooks, juste ici.
Si vous êtes éditeur ou auteur publié, je vous encourage vivement à jeter un œil à la marche à suivre pour viser une publication dans cette revue. Je vais un peu vanter ce que nous faisons, mais je trouve ce magazine numérique rudement intéressant pour qui veut gagner un peu visibilité et lisibilité. Ledit guide se trouve ici.
« De quoi est-ce que tu te plains, du coup ? »
Oui, à ce niveau là, je n'ai à me plaindre.
Mais cela serait oublier que je suis surtout auteur (ou que je tente du moins de l'être). Et que tout de suite, de ce point de vue, l'année est moins reluisante : à peine quelques publications de nouvelles mais surtout, pas de roman à l'horizon.

Pour retrouver le dernier (et premier) roman que j'ai publié, il faut retourner en octobre 2013 avec Morphée. Morphée, je l'avais rédigé entre décembre 2010 et mai 2011. J'avais alors seize/dix-sept ans et j'étais dans ma première année écriture.
Depuis, je n'ai plus terminé un seul roman, avec bien sûr mon lot de récits entamés mais j'avais finis (comme tout écrivain en fait, je présume). Petit récapitulatif de mon dossier cercueil pour les curieux :
  • Un roman horrifique, avec un satané ami pas si imaginaire : 28,000 mots, 2011-2012.
  • Un roman policier à quatre mains : 20,000 mots, 2011-2012.
  • La suite de Morphée, roman fantastique : 17,000 mots, 2012.
  • Une petite fugue fantastique : 10,000 mots, 2013.
Entre temps, j'ai tout de même terminé un paquet de nouvelles (une petite cinquantaine), il n'y a donc heureusement pas de soucis de ce côté.
Mais j'étais volage. Je venais de découvrir l'écriture et tapais un peu tout ce qui me passait par la tête, passant à un autre projet dès qu'une nouvelle idée me semblait plus juteuse ou que je rencontrais des doutes sur mon histoire actuelle. Est-ce assez bien ? Non, c'est nul... Et si je donnais plus de place à cette nouvelle idée que je trouve bien mieux ? Go, c'est parti.
Grosses erreurs. Grosses, grosses, grosses erreurs. 
Mais, c'est justement grâce à celles-ci que l'on apprend. Et plus encore, c'est seulement lors de ces derniers mois que j'ai découvert mon rythme d'écriture. 

Mai 2014, Dublin.
Je commence un nouveau roman, d'abord nommé Depuis l'Aurore. J'y travaille un peu dans les pubs, (toujours un Bulmers à portée de gosier) et quand les locaux ne sont pas en train de gueuler parce que Liverpool est tout proche de remporter le titre et se permet en plus de foutre une raclée aux citizens de Kompany (mai 2014, que je vous dis.)
Septembre 2014, Marrakech.
Quelques milliers de mots à peine jusque-là, c'en est ridicule. Quelques nouvelles et autres récits courts m'avaient détournés de mon chemin, mais je reprends les choses un peu plus sérieusement en tenant désormais une grille sur laquelle je reporte mes séances sur ce qui s'appelle désormais La Prairie du Chien. Et le pire, c'est que cela commence tout doucement à porter ses fruits.
Novembre 2014, Mons.
Premier NaNoWriMo, premier K.O. : à peine 30,000 mots sur les 50,000 requis. Mais je peux mettre cela sur le dos d'un stage effectué lors de la dernière semaine dans la région montoise (en tant que professeur de français dans un collège, je suis presque un cliché mais je n'ai qu'à moitié honte). Jusque-là, je tenais le rythme. Ou presque. En tout cas, bonté Divine, 30,000 mots ! C'était presque inespéré. Je n'avais jamais pianoté autant. De plus, je tiens toujours ma petite grille.
Janvier 2015, La Louvière.
Je suis en examen, je suis censé étudier mais au contraire je brûle de terminer ce roman. Terminer un second roman, depuis le Morphée de mai 2011, et puis le publier. Je suis un peu déçu de ne pas l'avoir terminé pour décembre, mais le grille m'aide énormément et mon rythme d'écriture a encore augmenté. Je fonctionne mieux par objectifs, comme lors du NaNo. Cela m'aide à avancer. Ici, je suis plutôt dans une bonne période et ai écrit près de 10,000 mots alors que oui, il y a les partiels.
J'ai bon espoir de le terminer pour mars, de le relire et de l'envoyer pour juin.
(Ah, et le roman en question se nomme maintenant South End Station.)

Mais janvier, c'est aussi l'heure de se donner des bonnes résolutions, ou tout du moins des objectifs littéraires. Je pense intéressant de lister cela ici pour garder ces objectifs en ligne de mire, et de faire part de mes avancements par la même occasion. Après tout, c'est bien cela à quoi sert un blog.

Quand on parle rythme régulier d'écriture, le nombre qui revient le plus souvent est d'un quota de 500 mots journaliers. Certains auteurs en tapent 1,000 quotidiennement et Stephen King pour sa part en pianote (ou au moins pianotait) 2,000. De jolis chiffres bien ronds, peut-être même impressionnants si vous écrivez aussi et que vous savez ce qu'ils représentent réellement.
Certains diront aussi qu'il ne faut pas forcer l'écriture, ne pas se donner des objectifs qui ne seraient dès lors que des barres imaginaires de tortures à atteindre et qui dénatureraient totalement l'Art Sacré que cela représente. 
À ceux-là, je répondrais que toute pratique doit être encadrée si désir et volonté de progresser il y a.
Quant à moi, ces objectifs et ces paliers à franchir ne font, au contraire, que me motiver. Cela me plaît de voir mon récit avancer. Cela me plaît de connaître mon rythme.

Sans plus attendre, mes objectifs littéraires pour cette année 2015 :
  • Écrire 150,000 mots (soit 12,500 mots par mois, soit un peu moins de 3,000 mots par semaine). Cela n'est peut-être pas si énorme que cela, mais je ne perds pas de vue que je dois avancer doucement mais sûrement.
  • Terminer Elric le Sinistre, nouvelle fantasie pour février. L'envoyer à une maison d'édition ciblée dans le même mois.
  • Terminer South End Station pour mars. L'envoyer aux maisons d'édition pour juin.
  • Participer à une anthologie.
  • Prendre une avance considérable sur mon prochain roman.
Ce dernier point est terriblement indicateur de ce que j'ai pu produire jusqu'à présent. J'ai été si lent que je ne compte plus les scénarii qui me font du pied, me prient pour que je leur accorde un peu d'attention (sans compter sur les quatre zombies qui ne demandent qu'à sortir de leur tombe). 
Mais je ne céderai pas. Je terminerai South End Station et seulement, je commencerai un nouveau (ou pas) roman.

Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en *pouf*

mercredi 23 avril 2014

Nouveau look et intimisme

Petit extrait - juste pour faire saliver les curieux - permettant de légèrement visualiser ce à quoi ressemblera Absinthe d'ici quelques mois.
Plus vintage, plus minimaliste, j'apprécie. J'espère qu'il en sera de même pour la majorité.
En tout cas, le tournant sera bel et bien là, et... et... et je n'en dirais pas plus.


Voilà, ça, c'était la partie nouveau look. Concernant l'intimisme, je devrais bientôt commencer à travailler sur un recueil, main dans la main, avec Lou de Dunaiev, ma partenaire de toujours. Je suis très excité à cette idée, cela sera aussi la bonne occasion pour expérimenter de nouvelles choses.
Et puis parallèlement, j'ai aussi mes autres nouvelles (plusieurs publications en vue, capitaine), ainsi que mes idées de roman. Il y en a d'ailleurs une qui me tient particulièrement à cœur pour le moment, je devrais publier le prologue sur l'Encrier (quoi, allons, enfin, vous ne connaissez pas l'Encrier ?), une fois que ce dernier sera finalisé.
Disons, dans moins d'une semaine ?